Vannerie d’arouman, XXe siècle
Coll. EMAK, hors inv., don Octave Cyril, 2008
Utilisé pour la pêche de la karp, du koumarou, du pakousi et d’autres poissons à écailles.
On y place soit des graines grillées de carapa, soit de la noix de coco sèche, soit du manioc, ou encore des morceaux de termitière vivante. Le koukou soupay est suspendu par une corde à une branche et trempé régulièrement à une profondeur déterminée en fonction du poisson désiré ; l’odeur attire le poisson qui vient grignoter sur le koukou soupay. A l’affût, le pécheur tire à l’arc ou au fusil. Pour économiser les cartouches et éviter le bruit, les Anciens préféraient l’arc. Quelques uns pratiquent encore cette technique.